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Musicien du Métro - Le Blog de SuperTonin
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30 janvier 2008

Jour -01- de démarchage

Deux jours de boulot pour ça : http://bossaclassics.free.fr (ça sert finalement d'être informaticien :-) )
... et c'est parti pour le démarchage grandeur nature !

  L'idée était de commencer par "les souffleurs", un café musical du centre de Paris dans lequel j'avais déjà un contact. Pour l'instant, leur rendsouffleursez-vous musical-acoustique du jeudi soir est "en pause", mais devrait reprendre trés prochainement ; affaire à suivre, je distribue ma carte et en profite pour demander quelques adresses, de préférence avec piano.
  Pas de piano, mais 5 concerts par semaine au "Vieux Léon" situé à quelques centaines de mètres de là, je pars donc suivre cette recommandation dans la foulée.
  "18 Rue de la grande truanderie" ... un nom qui n'inspire pas confiance, mais qui rappelle de bons vieux souvenirs (n'est-ce pas Pedro & Sissou ?) : dans cette même rue il y a 12 ans de ça, je passais mes soirées de week-end dans un karaoké à me casser la voix et à boire du whisky jusqu'à 6h du mat' ! C'était juste avant de commencer la musique, avant de pouvoir m'accompagner seul et d'assouvir enfin mon besoin de chanter sans dépendre de personne. Amusant cette coïncidence, un peu comme si aujourd'hui la boucle était bouclée, et qu'une nouvelle étape était en passe d'être franchie.
  Le Vieux Léon, ambiance sympathique, une petite scène à deux pas du bar, et une règle d'or déjà entendue : "ici, y'a pas de fixe, les groupes sont payés au chapeau (sorte de lance-pierres) et il est recommandé de ramener du monde...". C'est cash, brutal, mais habituel à Paris où l'offre musicale dépasse très largement la demande. Fini le temps béni où les cafés accueillaient les musiciens à bras ouverts, aujourd'hui les petits programmateurs blasés font la loi et prennent la grosse tête à force de se faire lécher les bottes par les artistes. Tout comme à la télé, la valeur artistique est déterminée par son potentiel commercial : si t'amènes du public (qui consomme de préférence) t'es bien vu, sinon t'es qu'une merde. Le métro apprend l'humilité, le démarchage la parachève.
  Sauf que c'est pas vraiment ma vision des choses : solliciter mes proches, les faire venir (parfois de loin), les faire consommer (parfois chèrement), puis les "racketter" encore à la fin du concert, ça me gêne. En tout cas ce n'est pas l'ambition que je donne à mon projet, car ce chapeau rappelle un peu trop celui du métro ; je n'exclue pas d'essayer de programmer quelques concerts dans ce genre d'établissement, mais ça ne peut en aucun cas être un plan assez régulier pour être viable financièrement.

  Voilà pour cette première prise de contact avec le milieu de la scène parisienne... glups, ça ne s'annonce pas plus facile que le métro : maintenant avant même de jouer une note il faut baisser son froc !

/// A propos du site http://bossaclassics.free.fr , je sais que c'est loin d'être parfait : les photos sont à refaire et l'ensemble ne fait pas très pro, mais comme dirait mon ami Paco "il a le mérite d'exister", et me permet dés aujourd'hui de présenter précisément mon produit grâce aux vidéos enregistrées vendredi avec Jim. Toute suggestion d'amélioration est la bienvenue :-)

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Commentaires
S
...euuuh, faisait soif à l'époque ! :)
C
"maintenant avant même de jouer une note il faut baisser son froc !"<br /> <br /> A la différence de quelques autres, cette citation ne devrait pas rester dans l'histoire...
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